Le bœuf blanc bleu nous vient de Belgique, berceau de la race. Au XIXe siècle, ces animaux se distinguent des autres par leur robe bleue et une ossature forte. Ils sont alors avant tout utilisés comme bêtes de trait. Ils sont issus de croisement entre des populations locales et la Durham anglaise. On l’appelle alors Moyenne et Haute Belgique.

Une race rustique bien adaptée à la région

La race blanc bleu se développe est devient une des plus productive de la région et est utilisée à la fois pour son lait et sa viande. Délaissée à la suite des deux guerres mondiales, elle ne compte plus que 3000 représentants en France. Réputée docile à l’élevage, la vache a un bon gabarit : elle mesure environ 135cm pour 700 à 900 kg, et elle porte de larges cornes en croissant. Le mâle peut faire jusqu’à 1300kg ! Elle est aussi considérée comme rustique : elle s’adapte bien aux aléas climatiques et tombe peu malade dans nos contrées.

Reconnaissance d’une race d’exception

Dans les années 1970, la race connait un regain d’attention et est scindée en deux. La branche consacrée à la viande est appelée Blanc Bleu Belge, celle consacrée à la fois au lait à la viande s’appellera Bleue du Nord. En France, il faut attendre 1983 pour que la race intègre le registre officiel des races françaises.  L’alimentation des bœufs est composée exclusivement d’herbe, car ils font partie de la catégorie des ruminants. Ils passent d’ailleurs les deux-tiers de l’année en prairie

Une viande tendre pour les connaisseurs

La Blanc Bleu donne une viande tendre, fine, pauvre en graisse, et pas de cholestérol.  Des caractéristiques qui en font aujourd’hui une viande très prisée, une race de connaisseurs. On y trouve davantage de morceaux nobles que sur d’autres races à viande.